mp3
A l’origine, une surface nappée d’un enduit gluant. Mi-cavités mi-ventouses, masse flottante et sinueuse.
Exosphère au teint pourpré.
Les Pheiréennes lévitent et grandissent au coeur de volumes escarpés et ondoyants. Une terre de forme similaire aux corps la peuplant. ELLES, évoluent dans Nids blancs aseptisés.

Leur organes, membranes et tissus se développent hors de leur corps - intérieurs vides-cristal/translucides. Tuyaux, cordons dialoguent avec l’extérieur. Leur corps restent en retrait.
Chaque parcelles d’intérieur a son identité propre. Elles peuvent se décupler. Des excroissances de peau apparaissent au contact de corps étrangers qui pénètrent l’espace de formation. Les cordons, que traversent des fluides lactescents, connectent les membranes.
ELLES, s’épanouissent dans un bain aigre et huileux. La chaleur les plongent dans une profonde léthargie.

Leur ouïe est similaire à celle des humain.e.x, seulement, leurs oreilles se rétractent lorsque le climat sonore est trop lourd à supporter.
Leur yeux sont continuellement clos. Leur vision se développe dans leur trio de cornes, qui régissent leur oscillations en apesanteur. Leur deux antennes canalisent les odeurs. ELLES, d’abord muettes. Lorsqu’ELLES reçoivent les infrasons, des vibrations mécaniques retentissent au travers de leur accessoires métalliques.
Plongées dans l’eau, leur tissus se décomposent. Actuellement, les liquides aqueux n’ont pas encore pénétré leur environnement.
ELLES, émergent des oeufs longilignes, et naissent dans une atmosphère étanche. Les pigments de leur coque varient au gré des humeurs des novices.

ELLES, éprouvent un désir perpétuel qui émane du centre de leur crâne. Leur sexualité reste cependant mystérieuse.

Lors de leur déplacements, leur enveloppe s’étire et serpente jusqu’à atteindre son but. Parfois, les Phéreinnes restent dissimulées. Leurs membranes voguent en éclaireuses.
ELLES se transforment. A la genèse, des petits orifices peuplent leur chair et permettent l’adhérence des parois aux éléments environnants. Au contact de l’air acidulé, les orifices se referment et réapparaissent, acérés, en perçant la surface-peau.
Partie 1

Dans l’obscurité avant d’éclore —

C’est une brèche, profonde et étroite, où le silence excède.
ELLES, pour atteindre le nid artificiel*, s’extirpent dans la lenteur. Ôtent la gueule, puis, doucement, leurs souches, sans se désosser.
Si une rumeur s’échappe, les formes ovoïdes craquellent. Trop près de l’air acide, leurs membres gèlent. Adieu orifices.

Partie 2

Quitter la narcose —

Brèche numéro 1 en formation - Palpitations, agitation. Convulsion physique. Goût âcre envahit les cimes buccales. Naissance aphone.
ELLES, grouillent, ELLES, grimpent. Leurs membranes tapissent les cavités et se hissent hors des fissures terrestres*. Leurs corps se propulsent dans la zone inexplorée. Peaux salées lévitent à l’air sec. Leurs gueules béantes absorbent des particules, échappent à l’ossature gluante.

Poison poisson.
Partie 3

Prolifération massive —

Comme seules robes leur entrailles, parsemées d’écailles brunes, grises ou translucides.
Pulpes poreuses*se profilent dans la vapeur. Se dresse opaque, une nuée disgracieuse.
Se pose. Contacts adhérence sirupeuse. Puis ELLES, aspirent.

Partie 4

Désir-partie immergée —

Salives souffles sel essoufflements effluves peaux poreuses parcelles sueurs s’abreuvent laiteux liquides fétides cris croissants gélules genèse gémissements haleines hâtives tremblements torrides hormones humantes.

Embrasement mécanique - Phases invariables
Excite - joui - afflue
Mêlée cérébrale et corporelle
Aveu convulsif et irrépressible de chaleur
Bestialité symétrique. Performance cyclique.
Partie 5

Vertiges Disparition Vestiges —

Contact eau. Pellicules visqueuses engloutissent entièrement. Vide jonché d’un léger relief sur le plancher. Assemblage de lamelles granuleuses. Reviviscence inconnue.
Horizon souvenir. Les microscopiques arrivantes frétillent. Les mucosités* se joignent entre elles.

Partie 6
Nébuleuse* aux alentours —

Après régénérescence accidentelle. Lorsqu’une d’ELLES parade, mouvement discontinu d’une complice (Parties inférieures se tordent). Opercules latérales remuent.
ELLES s’aimantent.

Partie 7

Nuit fiévreuse —

Sous 37degrés. Les parois salivent. Rouges, gluantes et féroces. Centralisent l’énergie croissante et assiégée.
ELLES, retrouvent un état vaporeux. Brin de sève embryonnaire. Pulsations lentes et naissantes.
Dans brasier méphitique : expirations, brûlures, plaisir.

Partie 8

Intrusion méthodique. Oeil étranger incite reflux.
Séparations virulente. Vision troublée par l’agitation. ELLES provoquent l’averse.


Partie 9

Planque panique —

Hétérogènes vivaces. Regards centrifuges. Absorption par le sol. Entrée imminente dans le sous-sol thermique.
ELLES, jonglent avec leur affres. Timides apparences, migrations turbulentes.
Intelligence divergente.


Partie 10

Matière grise aux commandes —

Possession d’un squelette - manipulation d’une machine. Base centrale de contrôle. Vaisseaux canaux fougueux - zone noyaux irriguent.
Substance liquide et visqueuse. ELLES, folles de jaillir hors de l’antre intangible.
Propagation incessante des effluves (se dégagent de corps vivants ou de certaines substances).
Sirote sang- plasma* - sérum*. Mures meurs.
Partie 11

Observation souterraine —

ELLES, se nourrissent de la frayeur. Transe lubrique.
Perles lactées s’écoulent depuis leurs pores. Puis s’harmonisent.
Spectre-tunnel où tout se brasse. Actualisation des paramètres.

Promiscuité florissante.

Partie 12

Dentelle brillante —

Fines colonnes aux mille creux. Légèrement courbées.
Comme ELLES, liées et foisonnantes. Fibres aléatoires généreuses en couleur.
Pipettes diffusent ornements nouveaux.

Partie 13

Meute festive —

ELLES, suintent en choeur.
Parade joviale.
Oedèmes* mouvants.
Gélose* ivre et gloussante.
ELLES, se laissent emplir.

Adieu ivresse.
Coma suave.






Partie 14


Parfum narcotique —

Lente émergence. Quelques unes sous effet de somnifères.
Réveil sous gaz.
ELLES, poussent pour s’extirper d’entre les lames rigides.


Partie 15

Diagonale tornade —

ELLES, voient autres. Contraires coraux.
Bourgeons* arbitraires.
Brassées violemment dans l’aquarium lucide. Saoulent car perçoivent autrement.
Dérive indolente.


Partie 16

Asphalte* aveugle —

Parallèle marginale et étroite. Souffles violacés.
ELLES, vives. Vertex* vibrant anneau antral* aliéné mamelle amère hermétique hémisphère irrégulier inter-cuisse transpirante globe gouttière amasse alvéole* acétal* éphémère ébène.

L’inepte guide les peaux fades.

Partie 17

Profondeur entonnoir —

ELLES, enjambent les filaments jusqu’aux abysses*. Décor parsemé de petits trous ovales.
Rappels - corps - surface. Repères précieux quand la terre s’assèche.
Ne pas s’engouffrer, fixer l’épaisseur.
Energies solides.

Partie 18

Intention nue —

VOUS, pénétrez l’espace.
Flasques et sans arêtes. Votre venue atomise les particules.
A l’instar, VOUS perturbez le climat ambiant.
La maladresse est temporaire. L’adrénaline s’élève lorsque vos membres plongent subtilement dans les bains froids.
Froids, frêles, placides, durs, impassibles.

ELLES, sont flegmatiques devant VOUS.
Eveil amère univoque.

Partie 19

Valse plurielle —

Originellement déstabilisé.e.x. Vélum* osseux régit vos actions. Va-et-vient d’oxygène cristalline dans vos poumons.
Antidote argenté et gazeux pénètre vos cellules.
Expansion explosive. Apoptose.